L’humanité en danger dans les prisons

Des membres du CIPP (l’organe de concertation des aumôniers, imams et conseillers laïques dans les prisons) invitent les autorités à garantir, y compris pendant les grèves du personnel, les besoins les plus essentiels des détenus. Au cours des actions de ces dernières semaines, les droits élémentaires des détenus ont été bafoués. Il s’agit entre autres de l’accès à la nourriture et aux médicaments, du droit aux douches et au préau ainsi que du droit de téléphoner et de recevoir des visites. Nous assistons en ce moment, dans nos prisons bruxelloises et wallonnes, à des actes de violation des droits de l’homme.

Les actions menées actuellement par le personnel sont indubitablement inspirées entre autres par l’inquiétude suscitée par les conséquences d’une politique de désinvestissement menée depuis des décennies dans les centres pénitentiaires. Cette politique n’est pas sans conséquences pour le personnel, pour les bâtiments, mais aussi pour les détenus eux-mêmes. Ils ont droit à l’application correcte de la loi de principes qui garantit un minimum de qualité quant aux conditions de leur détention. Le soin des personnes détenues sur ordre de la justice est basé sur ces droits et doit toujours primer dans les prisons.  Le traitement humain des détenus est finalement une affaire qui concerne toute la société.

Voilà pourquoi les membres du CIPP demandent instamment aux autorités fédérales, communautaires et locales de garantir les conditions humanitaires des détenus. Et en même temps à continuer à œuvrer en faveur des améliorations indispensables du régime pénitentiaire dans tous ses aspects et en particulier de garantir l’exercice de l’assistance morale et religieuse dans les prisons.

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Bruxelles, le 16 mai 2016

Les membres signataires du CIPP, le Conseil Interphilosophique des Instances Compétentes et matière d´assistance morale non confessionnelle et religieuse dans les prisons :

  • voor de Protestants-evangelische eredienst: pour le culte protestant et évangélique: ds. Steven Fuite et dr. Geert Lorein, co-présidents du CACPE
  • pour le Conseil Central Laïques: Anne-France Ketelaer et Anne Fivez
  • pour le culte  catholique: Leo De Weerdt et Fernand Streber
  • pour le culte israélite: Mr. Job
  • pour le culte anglican : Egbert Vangroesen
  • pour le culte orthodoxe : Valentin Zamfir
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Gevangenisstraf als doorleefde realiteit

CENTRUM VOOR RELIGIE, ETHIEK & DETENTIE

Elk jaar organiseert het CRED het KU Leuven vak Gevangenisstraf als doorleefde realiteit. Binnen dit unieke project denken gedetineerde en niet-gedetineerde studenten een semester lang samen na over de vraag: wat is een goede straf? Het vak werd in 2020 genomineerd voor de onderwijsprijs van de Evens Foundation

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